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Puceron de la céréale

Les pucerons sont des insectes Hémiptères Sternorhynches constituant le groupe des Aphidomorpha. Environ 4400 espèces sont connues dans le monde, dont 250 sont nuisibles aux cultures. Ils vivent tous au dépend des végétaux, se nourrissant de la sève élaborée circulant dans le phloème.

Trois espèces de pucerons (Métopoplophium dirhodum, Rhopalosiphum padi et Sitobion avenae) sont inféodées aux céréales à paille ou au maïs.

Les pucerons sont des insectes de petite taille entre 0.5 et 4 mm de long, à tégument mou et de forme ovale. Les pièces buccales (mandibules et maxilles) sont modifiées en stylets permettant d’atteindre les vaisseaux du phloème. Les antennes sont de longueurs très variables de 3 à 6 articles, elles portent des organes sensoriels spécifiques appelés rhinaries. Chez les aptères, le thorax et l’abdomen sont en continuité. Tandis que chez les individus ailés, le thorax bien distinct porte des protubérances sclérifiées sur son deuxième segment. Chez la plupart des espèces des Aphidoidea, l’abdomen porte une paire de cornicules, au niveau de son cinquième segment, qui émettent les phéromones d’alarme dont le principal constituant est un sesquiterpène, le farnésène. L’abdomen se termine par un prolongement nommé cauda qui permet l’épandage du miellat. Chez certaines espèces, le tégument a des glandes cirières qui produisent une pruinosité donnant l’aspect cendré ou même des filaments de cire. 

Les œufs passent l’hiver sur l’hôte primaire, généralement un arbre ou un arbuste. De ces œufs éclosent les fondatrices aptères qui engendrent par parténogénèse les femelles fondatrigènes aptères qui se succèdent sur quelques générations.

Des femelles ailées apparaissent puis migrent vers l’hôte secondaire, une plante herbacée, où elles fondent des colonies. Ces colonies sont composées d’individus aptères, puis lorsque la population atteint une certaine densité, des individus ailés apparaissent et partent fonder d’autres colonies sur une autre plante. La parthénogénèse et la viviparité conduisent rapidement à une pullulation rapide des pucerons. Au printemps et en été les générations sont très courtes, moins de 5 jours en moyenne.

A l’automne avec le raccourcissement des jours, une génération de femelles sexupares ailées apparaît puis va engendrer des mâles ailés et des femelles aptères. Les pucerons migrent sur l’hôte primaire. Après accouplement, la génération sexuée engendre un œuf d’hiver.

Chez de nombreuses espèces, ce cycle peut connaître des modifications comme l’absence de génération sexuée ou le développement que sur un seul hôte. 

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(Crédits photo ARVALIS)

La spoliation de la sève affecte la vigueur de la plante hôte et le rendement.

La production de miellat souillant les feuilles et fruits situés en dessous, favorise le développement de la fumagine. Sur les feuilles, la fumagine affecte la photosynthèse et par conséquent le développement du végétal. Sur fruits, la fumagine conduit à leur déclassement.

Les pucerons sont également des vecteurs efficaces de virus selon le mode persistant ou non persistant. 

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Les principaux prédateurs sont les coccinelles aphidiphages (Coccinella, Adelia, Harmonia …), les chrysopes et les larves de syrphes.

Certains champignons contribuent aussi à la régulation des populations de pucerons.


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